x Avec Grands-Pas x

Elowe et Grands-Pas entrèrent dans le village, avec autant de discrétion qu’on le pouvait habiller en rôdeurs et avec deux chevaux de combats.
Le bruit des sabots de leurs montures résonnaient sur les pavés grisâtre de la ruelle étroite et le ciel était devenu gris pâle.
Elowe et Grands-Pas emmenèrent leurs chevaux à l’écurie, où ils les installèrent avant de se diriger dans une rue animée ou se trouver l’auberge où ils allaient. Son enseigne se balançait avec le vent, grinçant, quand ils arrivèrent devant. Se faufilant dans l’embrasure de la porte, ils pénétrèrent dans une pièce d’une douce chaleur, animé et bruyante. La salle était bondée et résonnait de rire, d’appel et de chants.
Elowe se dirigea vers le fond de la pièce, trouvant une table reculer et à l’ombre de la lanterne la plus proche.
La jeune femme se glissa sur une chaise de sorte à avoir l’entrée en vue - simple habitude – et attendit que Grands-Pas s’installe.

[Pas grave^^]

Le voyage jusqu'à Edoras s'était fait dans le silence. Sûrement le temps que chacun remette ses idées en place, après la rencontre, la bataille contre les Orques...

Une fois à Edoras, ils amenèrent leur chevaux à l'écurie. Aragorn débarassa Arod de sa selle et de sa bride. Après lui avoir rempli son abreuvoir et murmurer quelques mots, il sortit avec Elowe, en direction de l'auberge. Une auberge qu'il connaissait, après avoir tant de fois dormi là-bas !

L'ambiance à l'intérieur était égale-à elle-même. Beaucoup de bruits, beaucoup de fumée, beaucoup de ragôts...
Grands-Pas était habitué aux auberges. Le mond ene le dérangeait donc pas plus que ça.
Il fut cependant heureux de constater qu'Elowe choisit une table dans un coin reculé de la salle. Lui aussi faisait toujours cela. Il était préférable de rester dans l'ombre, et d'écouter les rumeurs de les bouches des consommateurs.

Aragorn s'installa sur une chaise à côté d'Elowe. Il avait ainsi le même plan en face de lui.
Comme à son habitude, il sortit sa longue pipe et, lrosque le serveu arriva, commanda une bière.
Il décida alors de briser le silence, entre deux expirations de fumée :

- Tu n'as pas répondu à ma question tout à l'heure. -

Aragorn fit un sourire mystérieux. Après tout, c'était injuste, elle en savait plus sur lui que lui sur elle !

- Es-tu du Rohan ? -

Elowe écouta le bruit tout autour d’elle d’une oreille distraite, pensive. Elle chantonna pour elle-même pendant un instant l’air d’une chanson qu’elle aimait bien et qu’un homme saoul chanter à s’en casser les cordes vocales, debout sur une table. A la fin de la musique, l’homme finit sa bière et tomba à la renverse sous les éclats de rires de ses collègues.
Elowe eut un sourire amusée et sortit de sa rêverie par le serveur. Elle commanda elle aussi une bière puis, sa commande aillant été prise, celui-ci se faufila tant bien que mal entre les clients pour rejoindre le bar.
C’est à ce moment qu’Elowe plissa le nez, une odeur désagréable lui emplissant les narines. Elle se tourna vers Grands-Pas, une pipe tranquillement callée entre ses dents. Plissant les yeux, elle décala sa chaise sans le lâcher du regard, comme pour lui reprocher son manque de courtoisie. Mais elle était plutôt comique, en fait ; la voir avec les yeux plissée à l’extrême, les lèvres pincés en train de reculer sa chaise, il y avait de quoi rire.

lui demanda t-il avant d’avoir remarquer sa réaction.

lança t-elle avec toujours la même tête.

Aragorn haussa un sourcil suite à la réaction d'Elowe. Avait-elle un problème avec l'Herbe à Pipe ? La tête de la jeune femme lui tira un large sourire d'amusement. Il inspira une grande bouffée de sa pipe et la laissa s'échapper la volute de fumée devant lui, dans un éclat de rire.
Cependant, il lâcha ensuite sa pipe et la rangea soigneusement dans une sacoche en cuir, accrochée à sa ceinture à côté de sa dague Elfique.

- Si tu n'aimes pas la fumée, je ne t'importunerais pas plus longtemps... -

Aragorn avait les yeux rieurs. Il faut dire la scène, était comique. La façon dont Elowe s'était décalée, et l'expression de son visage... On aurait presque dit qu'elle se forçait !
Cependant, le sourire de Grands-Pas disparut bien vite. Elle n'avait toujours pas répondu ! Avait-elle donc quelque chose à cacher ? Bon, il n'était pas forcément bien placé pour lui reprocher ça, mais d'un autre côté, il lui avait dit une demi-vérité, et elle savait donc quelque chose de lui ! Donnant-donnant !

- Alors, tu es décidé à ne pas me révéler ta contrée d'origine... As-tu quelque chose à cacher ? -

Aragorn porta le verre de bière à sa bouche et en but une gorgée, regard toujours posé sur celui d'Elowe.

La jeune femme suivit du regard la pipe. Quand elle eut disparut dans sa sacoche, elle se redressa, comme si de rien n’était.
Elle prit sa chope de bière et en but une longue gorgée, les yeux dans le vague.
En fait, la fumée ne la déranger pas. C’était ce que sa lui rappeler. Son père fumait la pipe. Elle se souvenait de l’odeur, chez elle, assise devant le feu de cheminée, sa mère tricotant et son père lui racontant des histoires, la pipe à la bouche. Elle avait 5 ans, dans ce souvenir.

Elle sortit de sa torpeur. Grands-Pas devait se demander pourquoi elle rêvasser beaucoup…
Ah. Encore cette question. Elle le regarda du coin de l’œil, puis reposa lentement sa chope de bière, l’air très grave.
Elle lança un regard pour voir si personne ne les regarder, puis se pencha vers lui, murmurant :

L’air grave qu’elle avait ne pouvait que faire peur. Elle resta ainsi pendant plusieurs secondes, puis se redressa avec un large sourire.

, dit-elle en se laissant aller contre le dossier de sa chaise.

Aragorn continua de la regarder. Il plissa des yeux en l'écoutant. Il plongea son regard dans le sien, et bien que son air grave semblait sérieux, il lisait dans ses yeux qu'elle s'amusait de lui. Ironie pure et simple. Et la phrase qu'elle dit quelques secondes après le confirma !
Il lui répondit par une réplique de son sourire et but une nouvelle gorgée de bière.
Il reposa la chope tout en répondant :

- Du Gondor ? -

Aragorn hocha lentement la tête et posa ses yeux profonds sur un point invisible du mur en face de lui.
D'après son physique, elle était soit du Rohan, soit du Gondor. Maintenant il avait la réponse. Mais que faisait une Gondorienne aussi loin de sa contrée ? Cette jeune femme paraissait troublée par quelque chose... Comme si elle était hanté par des souvenirs. Le rôdeur pouvait la comprendre. Son père était mort alors qu'il n'avait que cinq ans, quand à sa mère, elle mourut quelques temps plus tard, chez les Elfes. Des souvenirs, il en avait de nombreux qui le hantait, certainement avait-elle le même problème.

Il continua sur un ton rêveur :

- Je suis du Gondor moi aussi... -

Durant un court instant, il se dit qu'elle n'allait pas le croire, car cela faisait une drôle de coïncidence qu'il soit du même endroit qu'elle. Ce fut pourquoi il noya de nouveau son regard dans le sien, afin qu'elle puisse y lire la vérité.
Oui, il était du Gondor. Bien sûr, il n'y avait que peu vécu dans toute sa vie, mais il était un vrai Gondorien, et ce pour toujours. Et pour cause, il était tout de même le descandant du créateur de cette contrée ! Mais en plus de l'être de sang, il l'était de coeur.

Elowe l’écouta, fixant le fond de la salle, le regard dans le vague. Elle croisa ses mains derrière sa nuque, ses cheveux bruns lui retombant sur les épaules.

Sans tourner la tête, elle lui lança un regard puis acquiesça. Les minutes passèrent sans bruit entre eux, chacun se remémorant ses souvenirs.
Elowe était de retour dans sa maison, avec son père. Elle rentrait, toute geler par la neige dehors. Son père la prenait dans ses bras et la mettait sur ses genoux, devant le feu, pour qu’elle se réchauffe… 6 ans…

, dit alors Grands-Pas d’un ton rêveur.

Inquisitrice, elle tourna la tête vers lui et tomba sur ses yeux. Il la fixait. Ils restèrent ainsi de longues secondes, Elowe le regardant, ses mains dans la nuque.
Elle détourna finalement la tête, rompant cet échange. Baissant les yeux, elle se souvint en le voyant qu’elle était tachée de sang d’orcs de la tête aux pieds. Un plongeon dans la rivière à la sortie du village ne lui ferait pas de mal.
Elle se retourna pour voir à travers la vitre juste derrière elle. Trop tard. Il faisait nuit.

, dit-elle en se redressant à moitié.

Un long blanc s'écoula, chacun respectant le silence de l'autre. jsuq'uà ce que les chopes soient vide.
Aragorn acquiesça lors de la remarque d'Elowe. Bien sûr, voyager de nuit ne le dérangeait pas, mais pour une fois, il n'était pas pressé, alors autant savoir prendre son temps !

- J'arrive... -

Aragorn posa sa chope vide et se redressa.
Il frotta sa tunique, la remettant en place, et dégagea une mèche qui barrait son front.
Il la suivit jusqu'au comptoir, et attendit qu'elle réserve les chambres. Il sortit sa bourse et déposa quelques pièces d'or afin de payer sa part.

[En plus d'être court, c'est nul XD]

Elowe s’avança vers le comptoir, évitant deux hommes se battant en plus d’être bourrer. Elle s’y accouda et patienta quelques instants avant qu’un homme à moustache, ne vienne.

demanda t-il d’un ton bourru.

, dit Elowe.

Elowe fit la moue, se tourna un instant vers Grands-Pas et haussa les épaules en faisant la grimace.

L’aubergiste éclata d’un rire gras et haucha vigoureusement la tête.

Elowe fit un très léger sourire et posa des pièces d’or sur le comptoir en plus de celle de Grand-Pas. Elle récupéra les clefs et se dirigea vers les escaliers menant à l’étage des chambres.
Le couloir était sombre malgré des lampes à huiles accroché et étroits. Ils se dirigèrent vers le fond et Elowe ouvrit la porte sur une salle assez spacieuse, comportant deux lits comme l’avait promis l’aubergiste, et une bassine d’eau pour se laver.
La jeune femme se rendit compte alors combien elle était fatigué et elle se laissa tomber dans le plus proche des lits, les yeux clos.

dit-elle avait un très grand sourire – plaisantant, bien sûr.

Lorsqu'il entendit qu'il ne restait plus qu'une chambre, Aragorn ne put s'empêcher d'avoir un éclat de rire, bien que jaune.
Cependant, ça ne le gênait pas plus que ça. Ce n'était pas la première fois qu'il dormait dans la même chambre qu'une femme ! Il savait se tenir tout de même !

Il suivit Elowe, grimpant les marches d'escalier deux par deux, et entra dans la chambre. Comme dans toutes les auberges, elle était plutôt grande, sombre, des lits plutôt propres pour une fois. La jeune femme s'écroula sur son lit.

Aragorn se défit d'Andùril, qu'il posa contre une chaise à côté de son lit, il détacha sa ceinture avec sa bourse ainsi que son arc et son carquois, qu'il mit au même endroit que l'épée. Il garda cependant sur lui sa dague que Dame Galadriel lui avait offert. Il dormait toujours avec sa dague...

Il s'allongea sur le lit, sur le dos et croisa les jambes. Il posa ses mains derrière sa nuque et laissé échapper un soupire de bonheur. Ses muscles avaient bien besoin de se reposer !
Il écouta Elowe et fit un large sourire. Il ferma les yeux et répondit d'un ton rieur :

- Ah... On ne le saura probablement jamais ! -

Aragorn rouvrit les yeux, et fixa le plafond d'un air rêveur.

Elowe rouvrit les yeux, fixant le plafond délabré. De nombreuses fissures le parcouraient, semblable à des serpents. Un instant auparavant heureuse, un éclat de tristesse lasse passa comme une ombre sur son visage. Le visage de son père continuait à la hanter.
Les mains croisées dans la nuque, le regard perdu, elle resta ainsi longtemps, sans répondre à Grands-Pas.
Au bout de dix minutes ainsi, Elowe tendit l’oreille et entendit le souffle régulier de son compagnon de chambre. Il avait du s’endormir, peut-être.
Se levant sans bruit, Elowe profita de l’obscurité quasi totale de la chambre pour se déshabiller*. Elle se rinça le visage et le cou avec l’eau de la bassine puis posa ses armes à portée de mains, gardant un coutelas sur elle, et se glissa dans le lit froid.
Elle se tourna sur la gauche et devina dans la pénombre la silhouette de Grands-Pas.

chuchota t-elle à tout hasard.

* Je précise pour les curieux suivant notre sujet (lol) que quand je dis ça, c’est enlever ses habits de voyages pour ne garder que les plus fins sur elle pour dormir – bon ok ils sont un peu trop moulant, mais c’est pour ça qu’elle le fait dans l’obscurité xD.

Aragorn garda les yeux fermés. On aurait pu croire qu'il dormait, mais il ne dormait vraiment que rarement, encore plus rarement dans une auberge. On est jamais vraiment en sécurité... Donc il somnola. Paisiblement, confortablement installé, l'oreillé bien callé en dessous de sa tête.

Le silence régnait dans la chambre, jusqu'à ce que Elowe ne se lève. Grands-Pas entendit les frottements de ses vêtements : probablement se débarassait-elle des habits lourds pour être plus à l'aise.
Puis le bruit du métal contre le métal : une lame posée contre l'une des chaises ou contre le lit-lui-même...

Et enfin, quelques secondes après, une voix retentit. Elowe avait parlé doucement, presque dans un murmure. Et ce fut dans le même timbre de voix qu'Aragorn lui répondit :

- Non, pas à proprement parler... -

Sur cette phrase, Aragorn se retourna, se positionnant sur le côté. Ainsi, il aperçut aux lueurs de la lune qui traversaient la fenêtre la forme allongée de la jeune femme.
D'ailleurs, il était certain de pouvoir identifier ses yeux, sous le halo de l'Astre Céleste.

Elowe patienta quelques instants. Un nuage se dégagea et libéra la douce lumière de la lune. Celle-ci pénétra dans la pièce par les fenêtres, dessinant les contours de l’ombre de Grands-Pas. Il venait de se tourner sur le côté, la fixant. Son visage était dans la pénombre tandis que celui d’Elowe était bien illuminé désormais par la lune. Elle leva d’ailleurs les yeux vers elle, la fixant à travers les carreaux.

La jeune femme rebaissa son regard sur Grands-Pas.

, dit-elle dans un souffle.

Aragorn esquissa un mince sourire.
Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il ne réponde. Il hésita, réflechissant sur lé réponse qu'il devait donner.
Il choisit la vérité. Après tout, jusque là, il ne lui avait pas menti vu qu'elle ne lui avait pas demandé un autre nom que Grands-Pas, mais dorénavant, c'était tout autre. Elle voulait savoir son vrai nom.
Pourquoi lui mentir ? Désormais, il était Roi et l'assumait, il n'avait plus à cacher son héitage.

Enfin il brisa le silence :

- Je m'appelle Aragorn... -

Le rôdeur réouvrit les yeux et observa la silhouette de la jeune femme, toujours éclairée par la lueur de la Lune.
Bien sûr, elle aurait pu croire qu'il était un autre Aragorn, mais, il en doutait. Elle semblait perspicace, et ça faisait beaucoup trop de coïncidences : épée et dague elfique, rôdeurs du Nord, et le nom Aragorn...

Tout ce qu'il esperait, c'était qu'elle ne le considère pas sur son seul titre, et qu'elle n'émette aucun jugement, bon ou mauvais, sur le fait qu'il soit Roi du Gondor.

Elowe demeura silencieuse le temps que Grands-Pas le resta. Il semblait réfléchir. Lui dire la vérité ou pas ? Voilà ce qu’il devait penser, surement…
Elowe sentait monter en elle sa curiosité naturelle. C’était vrai, elle détestait ne pas savoir. Que quelque chose lui échappe. Un peu comme la mort de son père. Pourquoi ? Comment ? Cela lui échapper. Elle n’avait pas vue son corps, et elle refusait de réellement le croire mort. Elle refusait car en faisant ainsi, elle avait une arme contre la mort. Il n’était pas mort. Ce n’était pas possible.
Elowe se raccrocher à cette dernière phrase pour tenir le coup, même si elle savait pertinemment que le contraire était juste.

, dit-il alors.

Le sang d’Elowe ne fit qu’un tour. Elle se redressa vivement, l’observant gravement, comme pour déceler chez lui la moindre trace de mensonge. Elle resta ainsi à l’observer dans les yeux, un rayon de lune l’illuminant, les sourcils légèrement froncés.
Au bout d’un moment, elle retomba dans son lit, soupirant.

, murmura t-elle.

Elle lui lança un coup d’œil.

sire

dit-elle t’un ton amusé.

Bien entendu elle n’était pas sérieuse.
Aragorn… Roi du Gondor. Le lieu d’où elle venait. Elle se retourna sur le côté et l’observa. Les yeux d'Aragorn luisant dans l’obscurité.
Aragorn… Grands-Pas…

Elowe avait les yeux perdus dans le vague jusqu'à ce qu'elle entende la réponse d'Aragorn. Là, elle réagit, bien qu'il fut au début difficile de déceler ses pensées. Ce que lui dit la jeune femme lui fit plaisir.
Il avait eu raison de lui dire : elle n'était pas de ces personnes qui jugeaient par l'unique rang.
Certains, comme son prédécesseur Denethor, aimaient être adulés par le Peuple, être servi, et être considéré comme un dieu. Mais, Aragorn avait longtemps été un rôdeur. Vivre parmi la Populas, ça laisse des traces...

Un nouveau sourire naquit sur son visage lorsqu'elle utilisa le mot "sire". Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas appelé ainsi avec humour !
Aragorn cala bien sa tête dans son oreiller le temps de réflechir à la réponse à donner. En réalité, lui-même n'avait pas vraiment de réponses. L'explication qu'il donna fut donc bien vague :

- Je suppose... Que je voulais simplement retrouver quelques bonnes vieilles habitudes. -

Grands-Pas tourna sa tête vers la fenêtre. Il observa la lune à travers les carreaux. Si proche et si loin à la fois...
Mais, lorsque Elowe lui dit une nouvelle phrase, il la regarda de nouveau, avec cette fois-ci un sourire sincère aux lèvres.

- Je suis heureux de t'entendre dire ça... -

Le Rôdeur se releva pour se mettre sur un coude. Maintenant, elle savait certainement de nombreuses choses sur lui, ne seraient-ce que des rumeurs. Ce fut pourquoi il se décida de lui poser une question qui lui tenait à coeur :

- Et toi ? Pourquoi es-tu si loin de chez toi ? -

» Avec Drathir